Description
Pour transformer le développement urbain, des municipalités canadiennes privilégient la réutilisation adaptative plutôt que la démolition. Par exemple, la Ville de Trois-Rivières, au Québec, a délivré des permis de rénovations mineures dans 82 % de ses projets, ce qui démontre déjà que les collectivités investissent dans la réutilisation. Toutefois, des politiques désuètes, des contraintes financières et des idées fausses freinent souvent cette approche au profit de la démolition.
La réutilisation et le réaménagement des bâtiments existants contribuent à la préservation du patrimoine et favorisent le développement durable. En choisissant cette voie, les municipalités réduisent les déchets de construction, diminuent les émissions et renforcent la résilience des collectivités. Des recherches d’Entremise et de l’Université Laval démontrent que l’actualisation des politiques, la simplification de l’octroi des permis et l’offre d’incitations financières peuvent faire de la réutilisation la principale avenue.
Cette fiche d’information aide les municipalités à faire ce qui suit :
- Reconnaître les avantages économiques, environnementaux et culturels de la réutilisation adaptative.
- Cerner les obstacles à la réutilisation ainsi que les idées fausses à son sujet et en matière de faisabilité financière.
- Mettre en œuvre des politiques municipales efficaces en faveur de la réutilisation.
- Impliquer les collectivités dans les projets de réaménagement.
- Évaluer les impacts économiques et environnementaux de la démolition par rapport à la réutilisation.
En faisant de la réutilisation la norme, les municipalités peuvent réduire les coûts, diminuer les déchets et revitaliser les collectivités.